lundi 14 janvier 2008

Les mystères de l'Est !

L’objectif de notre Collectif est de construire le futur lycée sur le site qui répond à l’attente du plus grand nombre.

Depuis 2005 le collectif demande à la Région « Provence Alpes Côte d’Azur » d’étudier équitablement les 2 terrains proposés (St Mitre – Marseille et Enco de Botte - Allauch).

le « Collectif pour le Lycée à Enco de Botte » qui rassemble actuellement, une cinquantaine d’Associations (Comités d’Intérêt de Quartier et Parents d’Elèves) reste convaincu que le terrain situé sur Allauch est celui qui doit accueillir le Lycée. ,
Il est au carrefour du « désert éducatif »
de la Communauté Urbaine.

Cette décision de bon sens constitue la réponse, en matière de lycée public, qu’attendent les 145 000 habitants que totalisent les villes d’Allauch, Plan de Cuques, et des 11ème et 12ème Nord Est de Marseille.
Pourtant,

• Même si la ville d’Allauch s’est engagée à faire l’acquisition du terrain et à le rétrocéder gratuitement au Conseil Régional,

• Même si, du fait de la proximité d’une zone PPI, les sondages réalisés pour s’assurer de la qualité du sous-sol, donnent des résultats satisfaisants,

• Même si, le terrain proposé bénéficie d’équipements sportifs préexistants,

• Même si, la zone Enco de Botte est idéalement située :
au croisement de 3 arrondissements marseillais (11, 12 et 13) et de la ville d’Allauch, au sein d’une zone totalement privée du moindre Lycée ,

• Même si, une réorganisation de la carte scolaire, permettrait de désengorger les lycées Artaud et Diderot dans les filières générales, technologiques et professionnelles

• Même si, les jeunes des quartiers Nord Est de Marseille s’astreignent à 3 heures de trajet A/R jour pour rejoindre un lycée éloigné de 10 km,

• Même si, pour défendre le projet de Saint Mitre l’argument régulièrement avancé de la « future ZAC de Saint Marthe », ne tient plus, en face
- du fait que 40 % des élèves du lycée Artaud résident sur Allauch
- de l’impératif d’envisager en priorité la construction d’un collège dans le 13ième arrondissement attendu par la population depuis plusieurs années.

Mystérieusement... la Région « Provence Alpes Côte d’Azur » persiste à projeter la construction de ce lycée sur le terrain de St Mitre, 13eme arrondissement de Marseille, déjà doté de 2 établissements publics offrant 3000 places pour les filières techno, générales et professionnelles complétés par de nombreux lycées privés conventionnés.

• Peu importe si le Terrain de St Mitre se situe à 600 m du Lycée Artaud et à 2600 m du Lycée Diderot

• Peu importe si plusieurs stations de métro desservent le 13ème arrondissement, alors que les jeunes des 11 et 12ème consacrent des heures « indécentes » à rejoindre l’établissement public le plus proche : jusqu’à 90 minutes par trajet.

• Peu importe le déséquilibre d’une offre pédagogique concentrée sur un seul arrondissement, face à la carence éducative de l’Est.

Le lundi 17 décembre à 18 h, fort des 7000 signatures recueillies au sein de sa pétition, le Collectif avait convié des représentants élus de la République, Députés, Conseillers Généraux, Maires, toutes couleurs politiques confondues, qui ont tous réaffirmé leur soutien au projet d’Enco de Botte.

Comment pourrait il en être autrement ?
Une simple vue aérienne de la zone laissait apparaître sans équivoque possible, la réalité du projet d’Enco de Botte : A l’Est, s’étalait clairement le désert éducatif Marseillais.

Pour le collectif, le bon sens dicte une solution simple et moins dispendieuse.
L’implantation du lycée à Enco de Botte, libèrerait le terrain de St Mitre pour la construction d’un collège, et satisferait la population de part et d’autre, tout en rééquilibrant l’offre pédagogique.
Un seul projet suffirait, alors, pour répondre à l’attente des populations des 11, 12, 13 et 14ème arrondissements de Marseille, d’Allauch et de Plan de Cuques.

A l’inverse, si le terrain de St Mitre était, contre toute attente, définitivement choisi pour ce projet ... en ces temps difficiles, le Contribuable dépenserait des milliards d’euros supplémentaires, pour financer d’ici peu, la construction d’un 4ème établissement.